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LOIN DERRIERE

 

Je veux partir, très loin, si loin

Je veux rouler sur les traces

De Thelma, Louise et de face

Je veux partir encore plus loin

 

Quelque chose va craquer

Si caché, si subtil

Quelque chose va craquer

Dans l'instant, inutile

 

Le frottement de vos armes

qui me frôlent fait vacarme

Le grincement de mes larmes

fait penser à une alarme

 

Je veux partir, très loin, si loin

Je veux rouler sur les traces

de Thelma, Louise, et de face

Je veux partir encore plus loin

 

 

NAGE, NAGE, NAGE

​

T'es tombé du bateau

T'es tombé là dans l'eau

Nage, nage, nage

Coule, coule, coule

Les pieds dans l'eau.

"Regarde comme c'est beau,

tout au fond de l'eau"'

 

AUOURD'HUI BIEN MOINS QU'HIER

 

Je me suis promenée

Dans un jardin anglais

Et je l'ai exploré

J'en étais retournée

Sur sa toute étendue

Ses failles et ses vertus

Sa beauté veloutée

Son arbre enraciné

 

Et je croyais qu'il était terre entière

Et je croyais être particulière

 

Me suis aventurée

Dans un jardin français

Et je l'ai adoré

Je l'aurais acheté

Avec tout son vécu

Ses failles et ses vertus

Sa beauté déchirée,

Ses arbres arrachés

 

Et Je croyais qu'il ait mon âme entière

Je l'en croyais l'heureux propriétaire

 

Puis enfin j'ai trouvé

La porte qu'il ouvrait

Quand je l'ai actionnée

J'en étais étonnée

J'ai vu tout son vécu

Mes failles et mes vertus

Liberté retrouvée

Tête mise à tourner

 

Et je croyais avoir la terre entière

Je m'en croyais seule propriétaire

 

Je me suis réfugiée

Dans un jardin secret

Et je m'y suis cachée

Car voulais récolter

Les graines du vécu

Des failles et des vertus

Des terres délaissées

Et des sillons creusés

 

Et je rêvais à de nouvelles terres

Et je croyais j'étais aventurière

 

Aujourd'hui suis passée

Près jardin où vivais

Juste avant me sauver

Par la porte oubliée

Je souris au vécu

Aux failles et aux vertus

Aux hêtres du passé

Aux chênes tant aimés

Et si vous le voyez

C'est que mon jardin n'est pas austère

Si l'avez cultivé, sachez que j'en suis fière

 

 

 

Sweet Didi

 

Sweet Didi allways  followed the river, followed the river, followed the river

Sweet Didi allways followed the river

Just like his father

Sweet Didi never crossed the river, crossed the river, crossed the river

Sweet Didi never crossed the river

Just like his mother

Sweet Didi never drank its water, drank its water, drank its water

Sweet Didi never drank its water

Just like his brother

Sweet Didi believed in winners and loosers, winners and loosers, winners and loosers

Sweet Didi believed in winners and loosers

Just like his sister

Sweet Didi thought he was a winner, he was a winner, he was a winner

Sweet Didi thought he was a winner

Just like ...

A sweet Didi that follows the river, follows the river, follows the river

A sweet Didi that follows the river

Just like any other …..

MARGUERITTE

 

Vois cet homme marcher dans le noir

regarde bien l'imposteur d'espoir

Dissimulé sous son costume noir

Errance d'un soir

​

 

Comment savoir ce qu'il a laissé

Que veulent fuir deux paupières baissées

Le chant secret de rives obscures

De mauvaise augure

​


Et si le jour le croise

Que de ses yeux sortent des mouchoirs

Comprenez bien que l'indifférence

Accompagne l'errance.

​

 

Regardez-le, imposteur d'un soir

Face au courant vide d'espoir

Même la lune qui s'y reflète

Sur l'eau le rejette

​

 

Sa silhouette dans le lointain

A elle seule rompt tous les liens

Quand  vient chercher là au creux des riens

Vertige revient

​

 

Si de ma tour pour lui je me jette

Que sur le fleuve alors se projette

L'éclat de lumière qu'il me prête

Peut-être il s'arrête

​

 

Mais le voici qui frôle ma robe

Qu'à mon regard,  soudain se dérobe

L'errance se perpétue dans le noir

Que cherche-t-il ce soir ?

 

Mais

Faites rêver les Elfes...

​

Tout près, à l'orée de soi, vivent des êtres d'émois

Si doux, si beaux, si fragiles que certains les croient dociles.

Et quand l'aube se lève

les Elfes blessés s'enfuient Laissant mourir leurs rêves

Perdus au creux d'une nuit.

​

C'était juste un Elfe...

​

Ton père ne t'a rien appris

Ta mère t'a jamais rien dit

Comment reconnaître un Elfe.

​

Sous l'emprise d'un GHB une fille va tomber dans les bras de celui qui tue l'enfance en une seule nuit.

​

Elle rêvait d'une première fois de carresses du bout des doigts de tendresse et de chaleur dans le silence, la pudeur.

​

Un regard tu lui souris

Ce n'est rien qu'un premier pas

Ni pardon, ni compromis

Ton corps n'appartient qu'à toi.

​

Ta^tes  rêver les Elfes...

 

MOI NON, ET TOI ?

 

J'aime, j'aime, j'aime le chocolat

Moi non, et toi ?

J'aime la gomina

J'aime Ray Ventura

J'aime le tapioca

J'aime le rutabaga

Moi non et toi ?

J'aime la bérézina

J'aime le blablabla, le brou ha ha

Et toi?

Moi ? Ah bon ?

Non, et toi ?

J'aime l'architecture, j'aime l'agriculture, j'aime l'apiculture

Je crois que j'aime la nature !

Moi non, et toi ?

J'aime les cannelures, les bigarures, les bariolures

les chaussures, les peintures, les voitures, enfin...

Tout ce qui se termine en ure, ure, ure

Et toi ?

J'aime l'évasion, l'aviation, l'activation,

l'animation, l'aimantation, l'observation,

l'in-soumission, les  propositions, la révolution

Tu vois,  j'aime tout tout tout tout tout

Vraiment tout tout tout

Sauf toi !

Allez sauve-toi,  allez vite, sauve-toi !

 

MAIS QU'EST-CE T'AS FAIT...

 

Un p'tit coin, au fond d'une rue sombre,

Rendez-vous de ceux qui aiment l'ombre

Mur de pierres, de sueur et de charmes

Abri de celles qui se rient de tes larmes

 

Sur ta tête flottent un ange, un démon,

Lequel t'écrira son meilleur sermon

Le plus convainquant, la plupart du temps

N'est jamais vraiment celui que tu attends

 

Assis par terre, sur le bord d'un trottoir

Bourré comme un coing, tu t'es fait avoir

A croire que t'aime, à croire que t'aime ça

 

Funambule nocturne, sale amant

Répand tes violettes sur des sols rampants

Tes roses sang, tes tulipes fatales

Mais qui verra mourir leurs pétales

 

Tu tombes, et tu te relèves, jusque  là,

jusqu'à moi, jusqu'au jour, où tu t'en vas

Découvrir, conquérir, d'autres mers,

d'autres terres, d'autres rêves éphémères

 

Mais qu'est-ce t'as fait, pour mériter ça

Mais qu'est-ce que t'as fait, pour mériter ça

Mais qu'est-ce que j'ai fait, ...

 

 

 

 

 

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